Les maux de Dhom, billet d'humeur golf

- Jouer au golf

 

Les médias, l’écologie et le golf

Ras le bol d’entendre des pseudos-politiciens écolos donneurs de leçons monter les gens les uns contre les autres en tenant des discours provocateurs juste pour faire du buzz. Je m’en prends entre autres à des Sandrine Rousseau et consorts qui traitent d’élite de privilégiés les golfeurs sous prétexte que pour pouvoir fouler des greens verts, l’on détourne l’eau à leurs profits et que l’on assèche les nappes phréatiques.

L’on entend même maintenant les écolos critiquer le fait que l’on arrose des golfs avec de l’eau usée traitée à grand frais par des investissements massifs faits par les propriétaires de golfs…C’est n’importe quoi, il faut qu’ils arrêtent de dire des absurdités car les golfs depuis des années se sont lancés dans une politique écologique responsable tant dans la gestion de l’eau que dans les Phytosanitaires.

Les investissements des golfs dans des stations de traitement des eaux usées sont de plus en nombreux, c’est une eau qui n‘aurait eu comme destination qu’un rejet dans les fleuves et océans donc au contraire c’est d’autant plus écologique de la retraiter et de la renvoyer dans les sols.

Pour les autres, c’est la création de bassins de récupération des eaux de pluie et pour aller plus loin ce sont les accords entre la FFGOLF et les agences régionales pour la gestion de l’eau avec des normes d’arrosage prédéfinies en fonction des niveaux des nappes phréatiques. Toutes ces actions sont des démarches qui vont dans le bon sens d’une responsabilité écologique soutenue par la FFgolf.

Autre engagement, les Phytosanitaires qui ne seront plus utilisés à partir de 2025, mais déjà beaucoup de golfs les ont mis de côté. Une reconversion est déjà en marche vers d’autre types de graminées moins gourmandes et eau et plus résistantes aux chaleurs et sécheresses. Ces actions ont fait l’objet de l’aide de la fédération et ont été mises en valeur par son président dans les médias golf encore récemment, de nombreux articles paraissent régulièrement depuis quelques mois dans les divers journaux spécialisés du monde du golf.

Mais alors, ou est le soucis au golf ?

Le GROS problème, c’est que toutes ces actions de communication sont adressées aux golfeurs, on ne voit rien et personne n’en parle dans les médias généralistes tant nationaux que régionaux…Zéro communication !!!

Les seuls messages qui sont relayés par les médias sont ceux qui stigmatisent notre sport par certains politicards teigneux qui n’y connaissent rien et ne font qu’attiser les haines. Il serait grand temps que les golfs valorisent leurs efforts vers une écologie responsable en communiquant sur ce sujet par tous les moyens médias locaux, et affichent de façon claire et visible à l’entrée de leurs domaines les actions entreprises en matière de gestion de l’eau, des phytosanitaires ainsi que de la protection de la faune et de la flore environnantes.

Nous avons la chance de pratiquer notre sport dans des lieux souvent fabuleux. Des Parcs de châteaux, domaines, forêts, qui pour beaucoup n’existeraient plus si un terrain de golf n’avait pas été construit autour de ces derniers pour attirer des investisseurs et des financements afin d’en assurer l’entretien et la restauration.

Dans un temps où la France est fracturée, où la frustration est mise en exergue, où l’on préfère injurier que dialoguer, il est urgent que le monde du golf se réveille et communique à l’échelle tant locale que nationale dans les médias généralistes et non plus qu’en interne et aux golfeurs afin que des actions absurdes de destruction de parcours comme l’on a pu voir l’été dernier ne se reproduisent.

Mesdames et Messieurs les directeurs (trices) de golf, mettez en valeur votre travail et vos efforts en matière d’écologie responsable auprès du plus grand nombre !

Dhom, golfeur passionné

Photo Dominique Kastylevsky

Dominique Kastylevsky

En résilience avec son jeu de golf depuis près de 30 ans, mais toujours aussi passionné par ce sport depuis toutes ces années. Longtemps golf-trotteur dans la région Parisienne, j'ai posé mes bagages dans l'ouest de la France, toujours prêt à découvrir de nouveaux parcours et faire de nouvelles rencontres.